Comm' bien-être : points de vigilance

Lorsque l'on est thérapeute ou travailleur indépendant dans le secteur du bien-être, il n'est pas toujours facile de parler de soi… Ou de sa pratique ! Quels mots choisir ? Via quels supports communiquer ? Comment faire comprendre et connaître les pratiques proposées ?

Face à ces questionnements et pour exprimer les notions de prendre soin, il peut alors être tentant d'employer un vocabulaire proche du champs médical, de ses techniques et applications. Et si la limite peut parfois paraître fine voire floue entre ces deux secteurs d'activité, la législation et le cadre déontologique propre à chaque pratique posent certaines règles, et fixent les champs d'intervention ainsi que le vocabulaire employé.

Pour y voir plus clair et vous accompagner dans la construction de votre communication, et en complément de l'article de la semaine dernière sur les enjeux et défis de la communication bien-être, je vous propose d'explorer aujourd'hui ces limites et points de vigilance.

DE NOUVEAUX ENJEUX FACE À UN SECTEUR EN PLEIN ESSOR

Bonne nouvelle, l'intérêt pour les pratiques de bien-être et les "médecines douces" ne cesse d'évoluer ces dernières années, de même que le nombre de praticiens et thérapeutes ! Energétique, méditation, thérapies brèves (Hypnose, sophrologie, cohérence cardiaque), gestion émotionnelle (EFT, EMDR, psychopratiques) ou encore soins par le corps tels que le yoga et la réflexologie : chacun peut trouver dans ces propositions de quoi répondre à un besoin ou une problématique.

Et à l'heure où pratiques comme praticiens de bien-être se multiplient, de nouveaux questionnements accompagnent cette expansion, notamment auprès du grand public : les bienfaits de ces techniques sont-ils réels, et prouvés ? Comment être sûr de "tomber" sur un praticien "sérieux", compétent et professionnel ? Comment telle ou telle technique fonctionne ? Comporte-t-elle des risques ?

Cet essor implique également de nouveaux enjeux en terme de communication : la bonne connaissance et une explication claire et précise du fonctionnement de ces pratiques, pour certaines encore méconnues ou incomprises, ainsi que la difficulté à se démarquer et être trouvé dans un secteur "concurrentiel".

Il s'agit donc de rassurer le client, à l'aide d'une communication éthique, professionnelle dans le fond comme dans la forme, informative, authentique, bienveillante et transparente.

COMMUNICATION DES PRATICIENS DE BIEN-ÊTRE : ATTENTION AU VOCABULAIRE EMPLOYÉ !

Communiquer passe avant tout par le choix des mots, et la construction d'une identité rédactionnelle, en conscience. Des mots par lesquels nous pouvons parfois nous sentir limités pour transmettre une richesse intérieure et les spécificités d'une pratique de bien-être. Surtout lorsqu'il s'agit d'intuition, de ressentis personnels et d'énergies !

De plus, les techniques douces, alternatives ou complémentaires répondent à certaines bonnes pratiques dans la description des types de séances et des bienfaits proposés. La réglementation en vigueur précise que le praticien de bien-être n'est en aucun cas un professionnel de santé (tels que les médecins, infirmiers, masseurs kinésithérapeutes, etc), et qu'il ne peut de ce fait employer l’ensemble du vocabulaire qui traduit une action de guérir, réservé exclusivement au corps médical.

Les termes en lien avec les domaines suivants ne peuvent donc être utilisés : patient, patientèle, consultation, guérir et/ou soigner une ou des maladies, acte médical, gestion de la douleur...

Si vous souhaitez toutefois écrire les mots "soin" ou "consultation", il est important de vous protéger légalement : vous pouvez ajouter une astérisque et indiquer que ce terme est employé à visée non médicale et ne remplace en rien le suivi auprès d'un professionnel de de santé.

CRÉER UNE COMMUNICATION RASSURANTE ET PROFESSIONNELLE : TRUCS ET ASTUCES

Au delà du vocabulaire employé, il s'agit également de transmettre, dans votre communication, une posture professionnelle d'accueil et de neutralité, dans le respect de la personne reçue. Il convient ainsi d'éviter toute formulation "commerciale", ou engageant une promesse de "résultat".

Mais alors quels mots utiliser pour décrire vos prestations ? Je vous propose une liste de termes à la fois sécurisé pour votre pratique et à forte portée en terme de communication :

- "Accompagnement" et "Pratique" (au lieu de "soin"),

- "Bienfaits" et "Champs d'intervention" (au lieu de "guérir", "maladie"...),

- "Proposer" (pour un ton neutre et professionnel, sans promesse ou ton commercial),

- "Séance" (au lieu de consultation).

Pour renforcer ce positionnement et communiquer clairement sur votre déontologie de pratique, n'hésitez pas à créer ou diffuser une charte d'engagement, via votre site internet par exemple. Dans cette optique de sérieux et d'information rassurante, vous pouvez également lister vos formations, en indiquant précisément le nom du diplôme obtenu, celui de l'école, en y intégrant des liens vers les sites internet de vos structures de formation (ce qui est également un petit plus côté référencement !)

Enfin, les avis de vos clients sont de précieux outils de communication : riches en informations et en mots-clés, ils parlent de votre pratique, de votre savoir-faire et savoir-être, tout en informant sur l'expérience vécue et les bienfaits ressentis.

Relayés sur vos différents supports de communication, ils diffusent des informations tout en rassurant les futurs clients potentiels. Vous pouvez, à l'aide de jolis visuels réalisés dans le respect de votre charte graphique, les intégrer à votre site internet, les relayer sur Facebook et Instagram, ou encore en obtenir de nouveaux via votre fiche Google My Business !

Merci pour votre présence, je vous envoie de belles énergies lumineuses !

A bientôt,

Freelance - Communication éthique et bien-être à Bordeaux Conseil et prestations en communication pour praticiens de bien-être et thérapeutes

Praticienne Reiki Bordeaux - Energéticienne et soins énergétiques à Bordeaux